Release from SOLIDA:The Basement of the Palestine Section (a Syrian interrogation center) is Full of Lebanese Detainees
La version Française suit
The Basement of the Palestine Section is Full of Lebanese Detainees
According to the testimony of a Lebanese citizen who spent two weeks in detention and under torture at the “Palestine Section” (a Syrian interrogation center) in Damascus this past summer, “the basement of the Palestine Section is full of Lebanese and other various foreign nationals...The guards make sure that they do not communicate by separating the detainees according to their nationalities. They also threaten them with reprisals if two detainees from the same country do communicate with each other.”
This information constitutes yet another vindication of what former Lebanese detainees in Syria have all along said and repeated: The prisons of Syria – and more likely those detention centers under the direct control of the Intelligence Services – secretly and illegally hold Lebanese nationals whose families are desperately trying to locate. This is in fact what the official in charge of Syrian prisons, Mr. Boghos Sarraj, had confirmed back in July 2002.
This question must be resolved immediately. Otherwise, it will sooner or later be investigated as a crime against humanity, as defined by the Rome Statute that created the International Criminal Court.
The Lebanese government, which has stated its will to ensure the immediate security of its citizens, must shoulder its responsibilities towards these detainees. Which is why the Lebanese-Syrian commission, which is headed on the Lebanese side by Justice Maamari, must reach – and make public – without any further delay an agreement that ensures the prompt release of all the Lebanese nationals who are arbitrarily detained in Syria.
In the event that an agreement is not achieved in the coming weeks between the Lebanese and Syrian authorities, we request the Lebanese Prime Minister Fouad Siniora to take all the required measures at the international level to bring about a resolution to this kind of stalemate between two States.
Paris
October 17, 2005
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Les sous-sols de la section Palestine pleins de détenus libanais
Selon le témoignage d’un Libanais qui a passé deux semaines, détenu et torturé, à la « section Palestine » de Damas (centre d’interrogatoires syrien) cet été, « les sous sols de la section Palestine sont pleins de Libanais, et d’étrangers de différentes nationalité… Les gardiens font en sorte qu’ils ne puissent jamais échanger entre eux, en séparant les détenus en fonction de leurs nationalités, et en les menaçant de représailles au cas où deux détenus d’un même pays viendraient à communiquer ».
Ces informations corroborent une fois de plus ce que les anciens détenus libanais en Syrie n’ont jamais cessé d’affirmer : les prisons syriennes – et probablement plus encore les centres de détention dépendant directement des services de renseignements – gardent au secret et en toute illégalité des Libanais que leurs familles recherchent désespérément. C’est d’ailleurs ce qu’avait confirmé le responsable des prisons syriennes, Monsieur Boghos Sarraj, au mois de juillet 2002.
Cette question doit trouver immédiatement une solution, sans quoi elle sera traitée tôt ou tard comme un crime contre l’humanité, au sens défini par le statut de Rome établissant la Cour Pénale Internationale.
Le gouvernement du Liban, qui déclare aujourd’hui vouloir assurer la sécurité immédiate des citoyens, doit prendre ses responsabilités à l’égard de ces détenus. C’est pourquoi la commission libano-syrienne présidée pour la partie libanaise par le juge Maamari doit trouver sans délai - et rendre public - un accord qui assure la libération rapide de tous les Libanais détenus arbitrairement en Syrie.
Dans le cas ou un accord ne serait pas trouvé dans les semaines qui viennent entre les autorités libanaises et syriennes nous demandons au Premier Ministre libanais Fouad Siniora de prendre les mesures qui s’imposent au plan international et qui permettent de résoudre ce type de désaccord inter- étatique.
Paris, le 19 octobre 2005